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CFDT Crédit Agricole Languedoc

Malus: Laurent Berger (CFDT) veut rouvrir la discussion sur les retraites complémentaires

17 Janvier 2019, 00:59am

Publié par CFDT CA Languedoc

Malus: Laurent Berger (CFDT) veut rouvrir la discussion sur les retraites complémentaires

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a demandé lundi la réouverture de discussions avec le patronat sur les retraites complémentaires car la situation financière du régime Agirc-Arrco s'est améliorée.

 

"Dans l'accord de 2015, il était prévu un +retour à meilleure fortune+, lorsque les choses s'améliorent", a expliqué le responsable syndical sur le plateau d'Audition publique" LCP-Public-Sénat-AFP-Le Figaro. "Eh bien, ça s'est amélioré financièrement donc on veut qu'avec le patronat on rediscute", a-t-il complété.

 

L'accord de 2015, signé par le patronat, la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, fusionnait l'Agirc et l'Arrco afin notamment de renflouer les caisses des deux régimes, lourdement déficitaires, et de réaliser 6,1 milliards d'euros d'économies à l'horizon 2020.

 

Le déficit des deux régimes a été divisé par quatre en 2017, à 569 millions d'euros.

 

En 2015, a justifié M. Berger, la CFDT "faisait face, comme tous ceux qui gèrent le régime des retraites complémentaires, à un profond déficit qui faisait que, pour l'Agirc, la caisse de retraites des cadres, il y avait potentiellement une incapacité à les payer à partir de 2019". "Dans ces cas-là, quand on gère les choses, on assume ses responsabilités", a-t-il estimé.

 

Sauf qu'entre-temps et depuis le 1er janvier, les cotisations salarié et employeur ont augmenté et les salariés nés à partir de 1957 sont soumis à un bonus-malus les incitant à travailler un an de plus, une fois remplies les deux conditions nécessaires pour une retraite à taux plein (âge légal et durée de cotisation).

 

"Il est toujours possible, quand vous gérez un système, de faire évoluer les règles si la situation financière, et c'est le cas, est meilleure", a insisté M. Berger.

 

"Je ne vois pas pourquoi le patronat serait très ouvert, quand il y a un problème financier, à faire des mesures de gestion difficiles pour les salariés et les futurs retraités et lorsque la situation va mieux, à rester sur ces dispositions", a-t-il argumenté.

 

Le Figaro.fr avec AFP