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CFDT Crédit Agricole Languedoc

Retraites complémentaires : Le patronat doit revoir sa copie

27 Mai 2015, 23:03pm

Publié par CFDT CA Languedoc

Retraites complémentaires : Le patronat doit revoir sa copie

La quatrième séance de négociation sur les retraites complémentaires des salariés du privé (Arrco et Agirc) n’aura pas permis d’avancer. Le patronat s’est engagé à proposer un nouveau texte pour la séance du 22 juin. La CFDT appelle à la responsabilité.

 

La quatrième séance de négociation sur les retraites complémentaires des salariés du privé (Arrco et Agirc), mercredi 27 mai, ne s’est vraiment pas déroulée comme prévue. Après trois premières rencontres où chacun a pu exprimer son point de vue, cette séance de négociation devait permettre de rentrer dans le vif du sujet. C’est finalement tout le contraire qui s’est passé.

 

Quelques jours avant la rencontre, le patronat a en effet présenté un projet d’accord totalement inacceptable pour l’ensemble des organisations syndicales. Le patronat souhaite notamment instaurer une décote temporaire et dégressive d’une extrême violence pour les générations nées à partir de 1957 : 40 % l’année des 62 ans, 30 % l’année des 63 ans, 18 % l’année 64 ans, etc.. « Avec un tel projet d’accord, le patronat semble vouloir saboter cette négociation, résume avec colère le chef de file de la délégation CFDT, Jean-Louis Malys. Alors que nous devrions être en train de rapprocher nos points de vue afin de trouver un accord, le patronat durcit ses propositions et braque tout le monde. »

 

La séance a donc été brève. Les organisations syndicales ont fait part de leur mécontentement et, face au tollé,  le patronat n’a pu que promettre qu’il allait revoir sa copie  pour la prochaine séance prévue le 22 juin prochain. D’ici là, le patronat recevra séparément l’ensemble des organisations syndicales pour tenter de renouer le dialogue. La négociation qui devait se terminer fin juin risque manifestement de jouer les prolongations. « Nous souhaitons toujours parvenir à un accord, rappelle Jean-Louis Malys. Encore faut-il que tout le monde se décide à jouer le jeu. »